Né à Tours, François-Léon Sicard travaille comme praticien dans l'atelier de Louis Ernest Barrias (1841-1905) où il exécute des sculptures en marbre.
Après avoir obtenu le Prix de Rome en 1891, François Sicard est pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1892 à 1895. Artiste reconnu, il est l'auteur de portraits réputés pour leur réalisme. Membre de l'Institut, il est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1930.
Quelques œuvres :
- Baigneuse (Hôtel de ville de Tours, 1893),
- Le Bon Samaritain (marbre, Jardin des Tuileries, Paris, 1896),
- Agar (Musée du Luxembourg, Paris, 1897),
- Atlantes (Balcon de l'Hôtel de Ville, Tours, 1900)
- Œdipe et le sphinx (bronze, Musée d'Orsay, Paris, 1903),
- George Sand (Jardin du Luxembourg, Paris, 1904),
- Honorat de Bueil de Racan (Jardin des Prébendes d'Oé, Tours, 1907),
- Autel républicain ou Monument à la Convention nationale (Panthéon de Paris, 1913),
- Danse de l'écharpe (1914),
- Monument à Georges Clemenceau (Sainte-Hermine, Vendée, 1920),
- Sarah Bernhardt (Place du Maréchal Catroux, Paris, 1926),
- Anatole France (Jardin de la préfecture, Tours, 1934).