Née à Paris dans une famille bourgeoise, Marie Gallaud de la Pérouse est la fille d'un haut fonctionnaire des Chemins de fer d'Orléans devenu par la suite ingénieur de la Ville de Paris. Elle est la sœur du libertaire et journaliste satirique Alphonse Gallaud de la Pérouse, dit Zo d'Axa (1864-1930), dont elle restera très proche toute sa vie durant.
Sculpteur, Marie Gallaud expose au Salon de Paris à partir de 1890. Elle réalise des figurines et des bustes de personnages bretons ainsi que des scènes de la vie quotidienne.
Marie Gallaud est aussi écrivain, photographe et surtout une grande voyageuse et exploratrice. Pendant plusieurs années, elle parcourt le monde et en particulier l'Extrême Orient où elle étudie les différentes formes du bouddhisme. A son retour du Tibet alors interdit, qu'elle a visité, habillée en homme et accompagnée d'un sherpa, elle publie en 1929 "Une vie de Bouddha", puis "Bouddhisme et Hindouisme". Ses ouvrages lui permettent de faire autorité pour son objectivité et sa grande érudition et de réaliser des conférences sur "Les eaux sacrées de l'Inde" au Musée Guimet.
Pendant la Première guerre mondiale, elle s'engage comme infirmière à l'hôpital du Val de Grâce.
Quelques œuvres :
- Cabeza de campesina (bronze),
- Tête de bretonne (bronze),
- Vieux vagabond (buste en bronze, musée de Grenoble).