Henri-Edouard Lombard né à Marseille, suit l'Ecole des beaux-arts de sa ville natale avec son frère aîné Frédéric (1850-1906) qui s'oriente vers l'architecture. Il est alors l'élève du sculpteur Antoine Bontoux (1805-1892). Ayant obtenu une bourse de la ville, il se rend à Paris où il travaille dans l'atelier de Pierre-Jules Cavelier (1814-1894). A partir de 1878, il participe au Salon de la Société des Artistes Français. Sa statue de "Sainte Cécile" y remporte en 1880 une médaille de 2e classe.
Henri-Edouard Lombard obtient en 1882 le deuxième prix de Rome puis remporte le Premier prix de Rome en 1883 pour le bas-relief "La mort de Diagoras de Rhodes". Il séjourne à Rome de 1884 à 1887, comme pensionnaire à la Villa Médicis.
Henri-Edouard Lombard suit alors une carrière "officielle" et reçoit des commandes de l'Etat notamment la statue de "Pierre Puget", mais il réalise également des oeuvres décoratives pour des particuliers. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1894. En 1900, il remporte la médaille d'or à l'Exposition Universelle et est nommé professeur de modelage aux cours du soir à l'École nationale des Beaux-arts, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort en 1929.
Quelques oeuvres :
- Sainte Cécile (1880),
- Judith (musée des beaux-arts de Marseille, Salon de 1883),
- Mort de Diagoras de Rhodes (bas-relief en plâtre, Ecole Nationale des Beaux-Arts, Paris, 1883),
- Hélène (1889),
- Samson et Dalila (promenade du Gravier, Agen, 1892),
- La Justice entre la Force et la Vérité (fronton du palais de justice, Nice, 1893),
- Nymphe chasseresse (Salon de 1894),
- Réunion du Comté de Nice à la France (groupe en plâtre, préfecture des Alpes-Maritimes, Nice, 1897),
- Apollon vainqueur (musée Granet, Aix-en-Provence, 1898),
- La Paix (Grand Palais à Paris, 1900),
- La Provence rurale et maritime (Caisse d'Épargne de Marseille, 1904),
- Pierre Puget (Cours Pierre Puget, Marseille, 1905),
- L'Été (parc de Saint-Cloud, 1906),
- Le Couronnement de Watteau (Valenciennes, 1908),
- La Tragédie (Opéra de Marseille, 1910),
- La Comédie (Opéra de Marseille, 1911),
- La Vérité (marbre, Palais de Justice, Paris, 1914).