Agathon Léonard Van der Weydeveld, dit Agathon Léonard, belge naturalisé français, entre à l'Académie des Beaux-Arts de Lille, sa ville natale, puis expose au Salon de 1868 à Paris où il s'installe.
En 1887, Agathon Léonard devient membre de la Société des Artistes Français en 1887, puis la quitte pour faire partie en 1897 de la Société Nationale des Beaux-Arts. Il réalise en marbre, quartz, bronze ou ivoire des bustes, des statuettes, des médaillons et des poteries.
Bien qu'ayant obtenu peu de commandes de l'Etat, Agathon Léonard acquiert la notoriété de son vivant grâce à des œuvres de petites tailles, représentatives de l'Art Nouveau, comme les célèbres danseuses du "Jeu de l'écharpe" exposées à l’Exposition universelle de Paris de 1900. En rapprochant la sculpture de l'orfèvrerie, il contribue à la rajeunir et à l'introduire dans la vie contemporaine.
Quelques œuvres :
- Amour (1878),
- Sainte Cécile (bas relief en bronze, Musée des Beaux Arts de Lille,1888),
- Marchande de poissons (1890),
- Les Rameaux (1894),
- Le Vœux (bronze, Musée des Beaux Arts de Lille, 1896),
- Le Jeu de l'Echarpe (1897),
- Hébé (1899)
- La Paysanne (biscuit de Sévres polychrome, Musée des Beaux Arts de Lille, 1899),
- Medjé (1903),
- L'Amour masqué (1903)
- Danseuse chantant, (biscuit de Sèvres, Musée La Piscine, Roubaix, 1907,
- Salomé (1908)
- La Javanaise (Salon de 1913),
- Danseuse nue,
- Danseuse au tambourin,
- Méhariste.