François Dominique Aimé Milhomme est né à Valenciennes où il se forme dans l'atelier du sculpteur local Pierre-Joseph Gillet (1734–1810). Puis il va à Paris où il est l'élève d'André-Jean Lebrun (1737-1811) et de Christophe-Gabriel Allegrain (1710-1795). Pendant la Révolution, il réalise avec une sensibilité néoclassique des sculptures décoratives et des modèles pour les orfèvres Robert Joseph et Henry Auguste.
François Milhomme obtient le Prix de Rome de sculpture en 1801, qu'il partage avec Joseph-Charles Marin (1759-1834), pour le bas-relief "Caïus Gracchus quittant sa femme Licinia". Pensionnaire à la Villa Médicis à Rome de 1803 à 1808, il est influencé par les monuments funéraires qu'il découvre dans les églises romaines.
De retour en France, François Milhomme débute au Salon de 1810 avec "Psyché".
Son oeuvre majeure est "La Douleur" réalisée en 1816 pour la tombe du négociant Pierre Gareau, au cimetière du Père-Lachaise où il est lui-même inhumé.
Quelques oeuvres :
- Andromaque (plâtre, buste, musée du Louvre, Paris, 1800),
- Caïus Gracchus quittant sa femme Licinia (Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts, Paris, 1801),
- Hermaphrodite (marbre, musée des beaux-arts, Lille, 1806),
- Psyché abandonnée par Cupidon (marbre, Château de Compiègne, 1806)
- Buste de M. Pâris (plâtre, musée des beaux-arts, Dole, 1807)
- Général Lazare Hoche (marbre, Château de Versailles, 1808),
- François-Joseph Talma (buste, salon de 1812),
- Henri IV (buste en plâtre, musée national du château de Pau, Salon de 1814),
- La Douleur (marbre, sépulture de Pierre Gareau, cimetière du Père-Lachaise, Paris, 1816),
- Jean-Baptiste Colbert (marbre, Château de Versailles, 1820).