Pierre Jules Mêne commence à travailler chez son père, tourneur sur métaux. Il est attiré très tôt par la sculpture et par les animaux, mais pour vivre il doit exercer des métiers sans rapport avec sa vocation. Il passe de longs moments au Jardin des Plantes de Paris à réaliser des croquis.
En 1838, Pierre Jules Mêne fait ses débuts au Salon et devient vite très populaire. Il se spécialise dans la sculpture animalière dont il est considéré comme l'un des pionniers. Il réalise de nombreuses statuettes et groupes où les chevaux tiennent, avec les scènes de chasse une place prépondérante.
S'étant spécialisé dans les bronzes de petite taille, Pierre Jules Mêne monte sa propre fonderie pour éditer ses œuvres. Il s'occupe lui-même de la fonte et de la ciselure. Ses œuvres ont connu un très grand succès et ont fait l'objet de nombreux tirages. Plus tard, il éditera également les œuvres de son gendre, Auguste Caïn (1821-1894).
Unanimement reconnu pour la perfection de ses productions, Pierre Jules Mêne fait partie de ce qui pourrait être appelé l'Ecole animalière française avec Pierre Louis Rouillard, Antoine-Louis Barye, Auguste Caïn et François Pompon.
Quelques œuvres :
- Chien au terrier (musée d'Orsay, Paris, 1846),
- Tachiani et Nedjebé, chevaux arabes ou L'accolade (Musée du Louvre, Paris, 1851),
- Vache flamande et son veau (musée du Louvre, 1853),
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- Chien épagneul à l'arrêt (bronze, 1900),
- Chien étranglant un renard,
- Chasse en Ecosse,
- Le vainqueur du Derby,
- Jument normande et son poulain,
- Cheval libre,
- Chiens à l'arrêt devant une perdrix (bronze),
- Couple de renards à l'affût.