Constant-Ambroise Roux, né à Marseille de parents droguistes, commence par travailler comme sculpteur sur bois chez le fabriquant de meubles, Achille Blanqui, sculpteur sur bois. A l'école des beaux-arts de Marseille où il entre en 1879, il est l'élève d'Emile Aldebert (1828-1924), de Marius Guindon (1831-1918) et d'Antoine Théodore Jourdan (1833-1908).
Désireux de poursuivre son apprentissage à Paris, Constant Roux s'inscrit à l'Académie Julian où Henri Chapu (1833-1891) est son professeur. Admis à l'Ecole des Beaux-arts de Paris en 1888, il suit les cours de Jules-Félix Coutan (1848-1939), de Pierre-Jules Cavelier (1814-1894) et de Louis Ernest Barrias (1841-1905). Il remporte en 1894 le premier Grand prix de Rome de sculpture avec une ronde-bosse dont le thème est "Enflammé de colère, Achille revêtant après la mort de Patrocle, l'armure apportée par Thétis, sa mère". Il séjourne à Rome de 1895 à 1898 comme pensionnaire à la Villa Médicis.
En 1898, Constant Roux envoie de Rome "Pourquoi naître esclave" qui obtient la médaille de bronze au Salon des Artistes Français. Avec "L'amour au guet", il remporte la médaille de bronze à l'Exposition Universelle en 1900.
Il réalise en 1910 une frise ornementale en bas-relief constituée de vingt panneaux, sur le thème de l'Homme primitif, qui ornent la façade de l'Institut de paléontologie humaine de Paris. Avec "Nicolas Poussin", il obtient une médaille d'or au Salon des Artistes Français. Après la Première guerre mondiale, il est chargé de la réalisation de plusieurs monuments aux morts. Il meurt à Marseille en 1942.
Quelques oeuvres :
- La belle Chryséis rendue à son père (1889),
- Général de Lamoricière (buste en plâtre, 1893),
- Enflammé de colère, Achille revêtant après la mort de Patrocle, l'armure apportée par Thétis, sa mère (plâtre, Ecole nationale supérieure des Beaux-arts, Paris, 1894),
- Pourquoi naître esclave (1898),
- L'amour au guet (1900),
- Antoine Fortuné Marion (buste, esplanade du Palais Longchamp, Marseille 1903),
- La République (marbre blanc, Préfecture des Bouches-du-Rhône, Marseille, 1904),
- L'eau (bas-relief, La Piscine, Musée d'Art et d'Industrie à Roubaix, 1904),
- Les Convalescents (parc de l'hôpital Salvator à Marseille, 1907),
- L'Homme primitif (bas-relief, façade de l'Institut de paléontologie humaine de Paris, 1910),
- Nicolas Poussin (pierre, jardin public, Andelys, 1911),
- La science découvrant les richesses de l'Océan (esplanade du Palais Princier, Monaco, 1914),
- Jean Bouin (bronze, cour d'honneur du stade Vélodrome, Marseille, 1922),
- Souvenir aux députés morts pour la patrie (Palais Bourbon, Paris),
- La Science découvrant les merveilles de l'Océan (esplanade du palais princier, Monaco),
- Monument aux Morts (Nanton),
- La France Armée
- Charles Delanglade (buste en plâtre),
- Monument aux Morts de Chaumont commémoratif de l'amitié Franco-américaine,
- Monument aux Morts de Seillans.
Constant Roux
1865-1942
scu0207
Constant-Ambroise Roux, né à Marseille de parents droguistes, commence par travailler comme sculpteur sur bois chez le fabriquant de meubles, Achille Blanqui, sculpteur sur bois. A l'école des beaux-arts de Marseille où il entre en 1879, il est l'élève d'Emile Aldebert (1828-1924), de Marius Guindon (1831-1918) et d'Antoine Théodore Jourdan (1833-1908).
Désireux de poursuivre son apprentissage à Paris, Constant Roux s'inscrit à l'Académie Julian où Henri Chapu (1833-1891) est son professeur. Admis à l'Ecole des Beaux-arts de Paris en 1888, il suit les cours de Jules-Félix Coutan (1848-1939), de Pierre-Jules Cavelier (1814-1894) et de Louis Ernest Barrias (1841-1905). Il remporte en 1894 le premier Grand prix de Rome de sculpture avec une ronde-bosse dont le thème est "Enflammé de colère, Achille revêtant après la mort de Patrocle, l'armure apportée par Thétis, sa mère". Il séjourne à Rome de 1895 à 1898 comme pensionnaire à la Villa Médicis.
En 1898, Constant Roux envoie de Rome "Pourquoi naître esclave" qui obtient la médaille de bronze au Salon des Artistes Français. Avec "L'amour au guet", il remporte la médaille de bronze à l'Exposition Universelle en 1900.
Il réalise en 1910 une frise ornementale en bas-relief constituée de vingt panneaux, sur le thème de l'Homme primitif, qui ornent la façade de l'Institut de paléontologie humaine de Paris. Avec "Nicolas Poussin", il obtient une médaille d'or au Salon des Artistes Français. Après la Première guerre mondiale, il est chargé de la réalisation de plusieurs monuments aux morts. Il meurt à Marseille en 1942.
Quelques oeuvres :
- La belle Chryséis rendue à son père (1889),
- Général de Lamoricière (buste en plâtre, 1893),
- Enflammé de colère, Achille revêtant après la mort de Patrocle, l'armure apportée par Thétis, sa mère (plâtre, Ecole nationale supérieure des Beaux-arts, paris, 1894),
- Pourquoi naître esclave (1898),
- L'amour au guet (1900),
- Antoine Fortuné Marion (buste, esplanade du Palais Longchamp, Marseille 1903),
- La République (marbre blanc, Préfecture des Bouches-du-Rhône, Marseille, 1904),
- L'eau (bas-relief, La Piscine, Musée d'Art et d'Industrie à Roubaix, 1904),
- Les Convalescents (parc de l'hôpital Salvator à Marseille, 1907),
- L'Homme primitif (bas-relief, façade de l'Institut de paléontologie humaine de Paris, 1910),
- Nicolas Poussin (pierre, jardin public, Andelys, 1911),
- La science découvrant les richesses de l'Océan (esplanade du Palais Princier, Monaco, 1914),
- Jean Bouin (bronze, cour d'honneur du stade Vélodrome, Marseille, 1922),
- Souvenir aux députés morts pour la patrie (Palais Bourbon, Paris),
- La Science découvrant les merveilles de l'Océan (esplanade du palais princier, Monaco),
- Monument aux morts (Nanton),
- La France Armée
- Charles Delanglade (buste en plâtre),
- Monument aux Morts de Chaumont commémoratif de l'amitié Franco-américaine,
- Monument aux Morts de Seillans.